• Retour aux origines des Meilleurs Espoirs RP | Il y a 10 ans, vous avez initié, en tant que présidente du jury, les Meilleurs Espoirs RP. Comment cette aventure a-t-elle commencé ? Qu’est-ce qui vous a motivé à lancer cette compétition ?

Après avoir été juge officiel pour la France aux Cannes Lions, j’ai constaté la faible représentation nationale dans la catégorie PR et l’absence de team France côté Young Lions. Une situation qui m’est apparue impensable et j’ai alors proposé au SCRP d’organiser une compétition pour sélectionner notre Dream Team. J’y ai ajouté une «  French touch » : un jury de prestige composé des boss des grandes agences PR françaises, un programme de mentoring précurseur et à ma connaissance unique au monde : nos youngs bénéficient de 9 coachings animés par les dirigeants d’agence en personne qui s’investissent tous dans ce concours pour soutenir notre relève. Cette expérience unique a permis d’affûter notre méthodologie d’entraînement et offre à nos lauréats la plus belle récompense professionnelle !

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• Un tremplin pour les PR leaders de demain | Vous avez suivi le parcours de nombreux lauréats des Meilleurs Espoirs RP au fil des années. Quel impact ce concours a-t-il eu sur leur évolution professionnelle ?

De l’avis de toutes les équipes participantes et lauréates depuis 11 ans, il y a un avant et un après Meilleurs Espoirs RP. Créativité, confiance en soi, sharp et smart content, habileté au pitch, aisance relationnelle : nous cultivons tous ces skills. Cette compétition est un incubateur de talent et un accélérateur de particules… Dans notre univers professionnel, elle est considérée comme un super label de qualité, une identification remarquable de jeunes talents. Les candidats  en ressortent grandis, « augmentés », inspirés et sont d’ailleurs particulièrement valorisés à l’issue de la sélection.

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• Une refonte pour une nouvelle dynamique | 2025 marque un tournant avec une refonte du concours. Quels sont les principaux changements et pourquoi avoir fait évoluer le format après 10 ans ?

10 ans après nos débuts, nous avons souhaité rendre plus accessible et plus créative encore cette nouvelle édition.  Nous pilotons aussi, année après année, l’optimisation de la pédagogie pour arriver à Cannes le mieux armé possible en intégrant les standards de la compétition internationale et les innovations de la scène créative mondiale.

La suppression de la vidéo de candidature permet désormais à toutes les équipes potentielles de candidater plus facilement. Cette année, nous lançons une grande étape de sélection : le « Grand Pitch » qui offre à nos jeunes talents des conditions idéales pour libérer toute leur créativité. Enfin, le « Boost de créativité », offert à toutes les équipes finalistes, leur donne un coaching de grande qualité pour se préparer pour la finale.

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• Le coaching « Boost de créativité » : une nouveauté | Comme vous le mentionniez, cette année, un coaching en « creative thinking » est offert à tous les finalistes. Qu’apporte-t-il de différent par rapport au programme de coaching existant qui suit la finale ?

Le Boost de créativité est une séquence de creative thinking qui concentre le meilleur des techniques d’idéation pour parvenir à la Big Idea. Nos équipes finalistes vont pouvoir s’entraîner sous l’égide de Julien Delatte et acquérir tips et bonnes pratiques pour devenir plus performants. C’est une véritable de chance pour eux de s’entraîner ensemble et de manière conviviale pour relever des défis stratégiques et imaginatifs. Nous privilégions toujours la dimension humaine et l’acquisition de compétences qui leur serviront sur le long terme. Une chose est sûre : à l’issue de cette séquence intense, ils ne penseront plus leurs présentations et leurs dispositifs comme avant !

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• Les PR en France et aux États-Unis : inspirations et différences | Le concours prépare les lauréats à évoluer dans un environnement international. À l’approche du PRLab du SCRP du 21 mars, consacré aux paysages médiatiques et pratiques PR aux États-Unis et en France, quelles différences culturelles entre les approches françaises et anglo-saxonnes observez-vous ?

D’une manière générale, les États Unis et plus généralement les anglo-saxons sont très PR driven, plus que la France. Beaucoup de big ideas sont PR natives et avec une approche 360 souvent construite autour d’un insight sociétal, la marque le déclinant avec des preuves produit par exemple. Les américains n’hésitent pas à « graisser » le storytelling, les histoires ou anecdotes humaines deviennent facilement le point de démarrage d’une campagne PR…

Les médias américains sont bien plus ouverts aux activations perçues comme trop marketing ou brandées par les leaders d’opinion français. Cette différence de perception influence directement la conception et le déploiement des campagnes des deux côtés de l’Atlantique.